Sécheresses... quel bilan ? (1/2)




Cette année encore, la sécheresse s’est invitée longuement au jardin. Après un hiver peu pluvieux, le printemps a été très sec. L’été a été précoce, avec des pics de température dépassant les 40 degrés. Par chance, quelques pluies sont tombées au bon moment, sauvant la mise, en apparence.
Depuis quatre ou cinq ans je constate pourtant une baisse de la pluviométrie couplée à des températures de plus en plus chaudes.

Chaque année je me fends d’un article catastrophe sur la sécheresse.
Cette fois ci je vais prendre le problème à l’envers.
Quelles sont les plantes supportant à la fois les gelées tardives de fin avril et les longues périodes caniculaires sans eau ?
Bref, quelles pistes explorer ?

Eté 2018 sous la chaleur : une pelouse grillée...

... et des massifs à l'agonie


Pour rappel, notre jardin est situé entre Beauce et Forêt d’Orléans, sur un sol au ph neutre, peu calcaire. Géologiquement on se trouve encore sur les marnes de Sologne, le calcaire de Beauce commençant quelques kilomètre plus loin. La concurrence racinaire y est très forte car les arbres pionniers sont nombreux sur le terrain : saules, bouleaux, sureaux. Nous avons également de grands érables sycomores, de nombreux marronniers et des noisetiers.
Les huit trembles gigantesques aux racines tentaculaires ont été abattus cet hiver et déracinés pour partie cet automne.

Ajoutez à cela des champs immenses tout autour, véritables accélérateurs de température car nulle haie, nulle prairie, nulle mare pour tempérer les ardeurs climatiques.
Nous avons planté des haies de clôture depuis que nous vivons ici. Mais les arbustes, aux avants postes, subissent de plein fouet les vents desséchants et peinent à nous protéger. Les derniers, plantés il y a quatre ans, ont beaucoup de mal à pousser.

Nous avons de la chance d'avoir de grands arbres, mais planter dessous est très compliqué...

Voici donc un inventaire de ce que nous avons implanté et qui résiste depuis quelques années.
Dans ce premier article je traiterai des arbres et arbustes. J’en publierai un second sur les vivaces.

Dans la catégorie arbre, je citerais en premier lieu l’acer griseum. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce petit érable, qui atteint tout de même 8 mètres à taille adulte. Je le conduis en cépée pour pouvoir profiter de son écorce couleur cannelle qui desquame joliment. Il peut prendre de superbes couleurs d’automne dans les tons rouge.

Acer griseum

Focus sur l'écorce qui desquame joliment

Nous avons également un tetradium daniellii planté à mi ombre supportant très bien les vagues de chaleur.

Parmi les arbustes le choix est encore plus vaste car nous en avons planté beaucoup :
Les cotinus sont les champion de la sobriété. Au jardin on trouve les variétés suivantes : « Grace », «Royal Purple » et « Young Ladie » .

Cotinus "Grace" au débourrage...

Cotinus "Young Ladie" et sa floraison duveteuse par vagues estivales


Le parotia persica « Persian Spire », est une petite merveille horticole. Il a une forme fastigiée, ses feuilles sont pourpres au débourrage puis vertes avec un liseré sombre et il vire au rouge en automne. Planté dans un endroit archi sec, au pied d’une touffe de lilas, il fait le show même s’il est tout petit encore.

"Persian Spire" au débourrage il y a quelques années...

et cet automne...

Dans la catégorie euonymus, l’alatus compactus, résiste bien. Il flamboie quand vient l’automne, belle tache rouge attirant le regard. J’ai également planté à mi ombre près des lilas un euonymus planipes qui se développe bien et un euonymus « Ruby Wine » aux très belles colorations automnales. Attention toutefois si vous avez des enfants, les jolis fruits des fusains sont toxiques.

euonymus planipes

Planipes détail avec fruits
Lorsque vient l'automne, "Ruby Wine" rougeoie

Le deutzia setchuenensis "coymbiflora", planté en sous bois dans un endroit ingrat, plein de racines, montre rarement des signes de flétrissement. Il fleuri blanc à l’ombre, tardivement, en août.

Floraison d'ombre... intéressant non?

Dans le genre viburnum, on trouve également quelques gaillards : les viornes lantanes, grandissent au pieds d’immenses noisetiers à mi-ombre. Les lauriers tin (viburnum tinus), achetés en godet et installés sous les grands érables sycomores, là où il est impossible de faire un trou de plus de 30 cm de profondeur. Je les ai arrosé les deux premières années, ils se débrouillent maintenant tout seuls. Ils sont voisins du viburnum burkwoodii « Park Farm », un costaud également.

Voyez-vous les viburnum tinus? Ils sont minuscules sous les érables. 

Viburnum burkwoodii « Park farm »


Les viburnum plicatum, à mon grand regret, sont d’incorrigibles assoiffés. Le pauvre « Lanarth » planté depuis déjà 8 ans a une mine déplorable chaque été avec les feuilles pendantes et grillées. Comme je les adore, j’ai tout de même continué d’en acheter mais cette fois ci j’ai planté « Pink Beauty » et « Mary Milton » qui sont des plicatum de petite taille dans de grandes bassines percées disposées dans le sous bois et ça se passe bien mieux pour eux.

Chez les cornus, les cornus mas, choisis au départ pour leur floraison mellifère printanière, se sont révélés bien résistants. Parmi les espèces horticoles, seuls les cornus « Midwinter Fire » ont bien tenu. Par contre tout les cornus alba sont morts cet été. Je n’en replanterai donc pas.

Cornus mas

Cornus mas, détail du bourgeon floral


Il ne faut pas oublier les arbustes de nos campagnes, comme les aubépines (crataegus monogyma) , essence dont est composée en grande majorité notre haie de clôture. Ce sont des végétaux solides. On aime leur belle floraison immaculée printanière et elles se parent de jaune quand vient l’automne et portent des bouquets de fruits rouges régal des oiseaux. J’ai également planté le long d’un mur plein sud une aubépine mexicaine qui a très bien supporté la chaleur pour sa première année de plantation et les autres espèces exotiques d’aubépine résistent également très bien.

La si jolie floraison des aubépines


Et puis en vrac, je citerais les arbustes suivants :

Le chimonanthus praecox, un arbuste au joli feuillage vert lustré, choisi pour sa floraison hivernale parfumée, en tout cas en théorie, car depuis 8 ans nous n’avons pas observé la moindre fleur ! Les gelées tardives le défigurent mais il repart et quelques mois plus tard il n’y paraît plus rien.

L’arbutus unedo, encore un achat réalisé pour nos abeilles, persistant à floraison automnale voire hivernale. J’avais des craintes sur sa rusticité mais installé lui aussi il y a 8 ans, il n'a pas bronché sous le gel, la neige ou la sécheresse.

Les fleurs en clochettes d'arbutus unedo, mais pas de fructification à ce jour


Le lonicera fragantissima est un semi persistant à floraison hivernale. Il forme une touffe de deux mètres en tout sens. Il marcotte beaucoup je l’ai donc multiplié ces deux dernières années et il va me permettre de boucher pas mal de trous là où rien ne pousse, dans la haie ou dans le bois.

Lonicera fragantissima, plan issu de marcotte installé dans le bois depuis 2 ans

Floraison hivernale et parfumée du lonicera fragantissima


Même si je ne l’aime pas, l’eleagnus x ebigei est bourré de qualités dont sa très grande rusticité et sa floraison mellifère de fin d’été.

Trop vu, trop utilisé... et pourtant si utile pour les abeilles avec sa floraison automnale


Un petit arbuste que je croyais fragile et qui à l’inverse s’est révélé bien résistant : l’hamamelis « Ruby Glow ». Son feuillage ressemble à celui du noisetier, il est souvent surnommé pour cette raison « noisetier de sorcière », mais son port est différent, plus étalé. Il a une floraison hivernale originale en petits filaments rouges et sa résistance m’a surpris. Par contre, c’est une espèce calcifuge il risque d'avoir des difficultés à pousser, voire à survivre en terrain calcaire.

Les filaments rouges de "Ruby Glow"


Le daphné odorata appelé aussi "bois joli", forme un buisson bas, persistant. Sa floraison hivernale parfumée est un vrai bonheur en plus de sa résistance aux éléments climatiques. Je l’avais installé dans un endroit retiré, un fond de massif pour que les filles ne l’approchent pas car il est très toxique.

Daphné odorata avec sa floraison généreuse et parfumée


Le vitex agnus castus, arbuste très résistant à la chaleur, qui supporte la taille, on peut donc le rabattre régulièrement si on veut qu’il ne prenne pas trop d’ampleur, sa floraison estivale bleu lavande attire normalement les insectes. Il en existe une variété à floraison blanche.

Le jeune vitex planté il y a 3 ans


Les rosiers, même si les vents chauds font parfois griller leurs fleurs, résistent très bien et remontent correctement. Mes immenses rosiers lianes aux racines profondes n’ont jamais été aussi beaux.

Même exposés plein sud, au plus fort des vagues de chaleurs, je n'ai pas arrosé mes rosiers lianes


Le céanothe repens, planté dans un bac immense passe lui aussi les étés sans sourciller.

Par contre, n’ont pas résisté et sont finalement morts ces derniers étés, mes jolis magnolias stellata et loebneri "Léonard Messel". Je n’en replanterai pas sauf en bac.

Définitivement déçue également par le genre hydrangea, seuls les quercifolia et les arborescens résistent un peu mieux jusqu’à 30 degrés mais je dois tout de même les arroser. Les macrophylla et les serrata que j’avais déplacés dans les bassines résistent mieux, mais les gelées tardives les défigurent et voilà bien deux années que j’attends après les floraisons. Les paniculata sont également à la peine et je les ai presque tous perdus.

"Incrediball" un des hortensias qui résiste le mieux... jusqu'à 35°C environ 


Voilà donc mon équipe de costauds... et chez vous ?

Comment l’été s’est-il passé ?
Qui a su tirer son épingle du jeu ?



Commentaires

  1. Comme chez toi, les hortensias ont eu beaucoup de mal, seul Annabelle s'en est bien tiré, mais avec de gros arrosages. Mes rosiers ont grillé et je n'ai eu que très peu de floraisons, sauf pour Jasmina et pas de remontées.
    Dans l'ensemble j'ai eu assez peu de pertes, mais peu de fleurs et j'ai dû beaucoup arroser, heureusement que les cuves de récupération étaient là!
    Ton article tombe bien (vivement celui sur les vivaces) , je me posais justement ces questions sur la sécheresse au sujet du potager, et je n'ai pas encore trouvé la solution...
    Bonne journée, Véro.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Véro,
      Chez moi les cuves de récupérations n'ont pas tenu longtemps, il faut dire qu'entre le potager et les nouvelles plantations il y avait beaucoup à arroser.
      Concernant les rosiers, je les arrose très peu. Je surveille et j'arrose si besoin, pendant les 2 premières années seulement.
      En 2018, certains de mes rosiers avaient peu fleuri mais en 2019, des pluies d'orage sont tombées au bon moment.
      Concernant le potager, cette année je vais installer des oyas, je publierai un article en février sur cette technique.
      Bonne soirée
      Bénédicte

      Supprimer
  2. Très intéressant Bénédicte, toujours sympa d'avoir des retours précis sur la reprise et l'évolution de telle et telle variété en situation extrême... Bravo pour l'article, je prends des notes! Alexandra Torossian

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alexandra,
      Merci pour votre commentaire, je suis très touchée...
      Je suis ravie que mon retour d'expérience puisse vous servir.
      Bénédicte

      Supprimer
  3. coucou Florence
    Très intéressant ton article et c'est vrai que le bouleversement du climat est de plus en plus remarquable, des hivers qui s'installent en longueur, des chaleurs qui deviennent vite infernales, tu as encore cette chance d'avoir suffisamment de place pour posséder de grands arbres qui malgré tout conservent une certaine "fraicheur" certes relative avec les températures de four de l'année passée mais bien agréable pour les végétaux du jardin
    Mon jardin est très jeune et mes plantations peinent à démarrer, j'ai l'exemple des viburnums dawn qui peinent à s'épanouir alors que mon Opulus pousse comme un fou, idem pour le weigelia qu'il va sans doute falloir enlever, à contrario les prunus sont magnifiques et grandissent plutôt bien, les cotinus me donnent de belles satisfaction, comme toi je vais privilégier les plus solides pour enlever les plus faibles (rosiers notamment)
    Ton daphné est à tomber, il est d'une splendeur sans nom, ce sont des arbustes fabuleux qui résistent bien mieux qu'on ne le pense, le mien est merveilleux tout comme mes acers que l"on dit pourtant peu résistant à la sécheresse, ici ils s'épanouissent et je suis émerveillée de leur capacité à pousser malgré les aléas climatiques
    Tu as de magnifiques spécimens, je note quelques pistes pour mon jardin, sans doute vais-je implanter un second cornus mas, le mien est encore jeune et planté au début de l'automne, j'ai hâte qu'il grandisse
    Merci de ce partage fort intéressant
    gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Chris,
      Merci de ton retour,
      Tu parles d'acer, mais est-ce que sont des acer palmatum dont tu parles? J'ai une amie qui en a et qui trouve qu'ils ont très bien résisté chez elle.
      Je note aussi les prunus, pour l'instant je n'en ai juste un seul, planté l'année dernière et j'ai donc très peu de recul.
      Bonne soirée
      Bénédicte (et non Florence 😉 ... )

      Supprimer
  4. Merci pour ce bilan sécheresse qui m'évitera de futures déconvenues ! Espérons qu'il inspire d'autres blogs jardins.
    Mon jardin ( 700m2 ) se trouve sur la côte vendéenne et le sol est trèèès argileux. Il faut donc des plantes qui supportent l'humidité et l'ombre (des murs de clôtures) l'hiver, le plein soleil l'été et le vent. Les précipitations, faibles en 2018, ont accompagné de fortes chaleurs l'été. Même chose au printemps et en été 2019. Heureusement, il pleut beaucoup depuis octobre.
    Les arbres, plantés il y a 20 ans ( ulmus resista, bouleau, cognassier et prunier ) ont de bonnes racines à présent pour affronter la canicule.
    Coté grands arbustes : les éleagnus, tamaris, cotoneaster, laurier tin, fusains, amélanchier, sureau ordinaire supportent bien la sécheresse ; idem en arbustes à petit développement : spirées d'été, véroniques arbustives, abélias, orangers du Mexique (à planter impérativement au soleil). Les rosiers s'en sortent bien, surtout à fleurs simples.
    Les hydrangeas sont effectivement à la peine, même plantés à l'ombre de la maison.
    Pas de perte d'arbustes mais je récupère l'eau de pluie et j'arrose uniquement les jeunes sujets et je paille. Je note le cotinus comme résistant et j'attends avec impatience l'article sur les vivaces. Bonne journée
    Suzie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Suzie
      Merci pour votre commentaire.
      Chic ! une vendéenne, je viens du Haut-Bocage !
      Merci pour votre retour.
      Certaines plantes qui fonctionne bien chez vous sont chez moi trop fragiles : les véroniques arbustives sont ici en limite de rusticité.
      Je viens de planter un abélia dans un de mes massifs, votre retour me conforte.
      Bonne soirée
      Bénédicte

      Supprimer
  5. Nous faisons relativement les mêmes constats sur les résistants à la différence près que nous avons une terre argilo calcaire et donc inapte à accueillir le Daphné odorata et les hamamélis, vraiment dommage car magnifiques. Très intéressant ton article. Beau week-end.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir les Duo,
      Vos conifères restent-ils bien? Ici c'est l'hécatombe.
      J'ai planté un petit thuyas nain l'an dernier et j'ai bien cru que j'allais le perdre.
      Comment faites vous pour l'arrosage? Si les feuillus montrent facilement des signes de soif, c'est plus complexe pour les conifères.
      Bonne soirée à vous
      Au plaisir de se recroiser cette année.
      Bises

      Supprimer
    2. Certains conifères nouvellement installés ont eu des parties grillées. Les autres n'ont pas souffert. Nous n'avons pratiquement pas arrosé (1 ou 2 fois) mais nous avons une terre argileuse et nous avons un paillage important. Au plaisir de se revoir. Bises et beau dimanche.

      Supprimer
  6. Il me semblait t'avoir laissé un message il y a 1 ou 2 jours mais je ne le vois pas...
    Cet article est plus qu'intéressant et particulièrement instructif. Il faut en effet tenir compte des changements climatiques pour y adapter nos jardins! Intéressant aussi car tu n'as pas le même sol que moi...
    J'attends impatiemment ton retour sur les vivaces...
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Malo,
      Non... désolée... je n'ai pas vu de message de ta part; il y a dû y avoir un problème à l'enregistrement.
      Tu as entièrement raison, nous allons devoir nous adapter. Ici l'eau va devenir une denrée rare et chère, si on continue sur ce rythme.
      As-tu beaucoup arrosé cet été?
      Bonne soirée
      Bises
      Bénédicte

      Supprimer
  7. Intéressant ton bilan, celà donne des pistes et des idées. Chez moi l'ombre est rare l'été, les quelques grands arbres trouvés en achetant la maison étaient très mal placés et j'ai dû les supprimer. Ce que j'ai planté depuis plutôt de grand arbustes ne sont pas encore assez grand pour protéger le reste. Cet été c'est surtout le cerisier dont j'ignore l'âge car présent déjà sur le terrain quand nous avons emménagé il y a 11 ans qui a souffert, perdant une bonne partie de son feuillage et exposant les plantes qui profitaient de cet abri. Les rosiers dans l'ensemble ont bien tenu. Côté arbustes, cotinus, noisetier tortueux, spirées, stachyurus, abélias, fusains ailés et du Japon, loropetalum, loniceras divers, amélanchiers, eleagnus, nandinas, deutzia du Setchouan, se sont bien comportés. Deutzia nikko, viorne plicatum, callicarpa, cornus alba et kousa, prunus kojo-no-mai, sureau lacinié pourpre ont demandé de l'eau. J'ai depuis longtemps renoncé aux hydrangeas, ma terre est trop filtrante, je ne veux arroser que le strict minimum. De jeunes conifères sont encore aujourd'hui en difficulté, une partie du feuillage grillée, le magnolia stellata a eu le feuillage "soufflé" d'un seul coup par un vent chaud mais il a l'air d'avoir récupéré. A voir dans deux ou trois mois. Ce parrotia est une merveille mais je ne sais pas s'il peut vivre dans mon jardin, il faut que je me renseigne. Ah oui, je précise que le climat chez moi est continental. Nous avons eu des journées à plus de 40° et 20 mm de pluie en juillet, 33 en août, 58 en septembre. A bientôt pour la suite. Bon week-end. Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Florence,
      Nous faisons effectivement les mêmes constats.
      Je viens de planter un stachyrus, ça me rassure de le voir sur ta liste des costauds.
      Mes sureaux black lace, à ma grande surprise, ont grillés cet été lorsque la chaleur est montée à 43 °C. C'est pour cela que je ne les ai pas cité, mais ils sont toujours en vie... Il y a un peu d'espoir.
      Tout comme chez toi, Kojo-no- mai que je venais de planter, à beaucoup souffert également... Dur.
      J'ai regardé nos relevés de précipitations et ici c'est pire encore que chez toi : 6 mm en juillet! 35 en août et 25 mm en septembre... Pourtant 150 km maxi nous séparent.
      Il nous en faut de la ténacité et du courage pour continuer à jardiner... à moins que ce soit de l'inconscience?
      Bonne fin de week-end à toi.
      Bises


      Supprimer
  8. Coucou Bénédicte
    Tu as raison, maintenant il ne faut plus planter aux coup de cœur ou aux envies mais ' à ce qui résiste '
    Tes rosiers lianes sont magnifiques et ta photo vraiment jolie...Les miens à la campagne font la même chose : ils résistent, ce sont des variétés anciennes et ont fait leur preuve... ( Alberic Barbier, ...)
    Bon wk et à bientôt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Jacqueline,
      J'adore les hybrides de Wichuraiana et "Albéric Barbier" fait partie de mes favoris.
      Je me demande si le fait d'être non remontant leur permet d'être plus résistant au sec car l'été ils ne dépensent pas d'énergie à fleurir...
      Bon week-end à toi aussi et excuse-moi pour ma réponse si tardive, je suis très occupée par la taille des lianes justement. Ils me prennent pas mal de mon temps libre actuellement.
      Bénédicte

      Supprimer
  9. Bonjour Bénédicte,
    Je découvre ce magnifique jardin et ses jolis arbustes que je n'aurai jamais chez moi car mon sol est bien trop calcaire ... Merci pour cet article très intéressant, à bientôt !
    Fatima

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Fatima,
      Quel plaisir de te lire!
      A plaisir de se retrouver un sécateur à la main!
      Bon week-end à toi et à très bientôt.
      Bises
      Bénédicte

      Supprimer
  10. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  11. Un grand merci Bénédicte pour ce très pertinent post. Et comme les autres j'attends ton article sur les vivaces qui ont le mieux résisté. Ici en Bretagne les hydrangea macrophylla souffrent également, heureusement les pluies incessantes de l'automne et de l'hiver les ont boosté. J'ai donc arrosé un peu les plus jeunes. Mon deutzia setchuenensis se porte bien aussi par contre je ne sais trop comment le tailler. Je note la résistance des cotinus car je n'en ai pas encore et ils me font bien envie, notamment la Young Lady pour mon jardin blanc. Le prunus Kojo No May résiste aussi mais il est fortement paillé depuis sa plantation, je ne l'oublie pas car j'y tiens énormément. Je l'ai donc un petit peu arrosé car il est encore très jeune. Je note également le viburnum tin que je n'ai pas, j'ai également du mal avec certain plicatum comme Pink Beauty qui n'en finit pas de grandir, je le surveille de près aussi. Par contre le plicatum watanabée qui a la particularité" de remonter se porte très bien à la mi-ombre mais au sud du jardin. Les rosiers ont plutôt été plus beaux cet été en floraison et leur feuillage a moins souffert pour ceux qui y étaient sujet au marsonia . Cependant certains restent très chétifs venant étrangement de chez un rosiériste de ta région, mais il est vrai que je n'ai pas de terre argileuse. Du coup maintenant je multiplie les provenances de rosiers. Belle soirée et à plus de te lire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Maryline,
      Merci pour ta contribution, j'ai également le prunus "Kojo No May" au jardin mais je l'ai planté aux printemps dernier.... du coup il a beaucoup souffert!
      Je note également pour le prunus "Watanabée" car j'ai du mal à me passer des superbes floraisons des viornes. J'ai aussi dans mon bois super sec, un viburnum "le Huron" et un "petit papoose" et je viens d'installer un viburnum sargentii "Onondaga". Mais pour l'instant je n'ai aucun recul sur leur résistance.
      Bonne journée
      Bénédicte

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

articles les plus consultés

La fin d’une espèce invasive : les ailantes

La bouture à l’étouffée

La technique de l’arcure.

Les championnes du régime sans eau

la salamandre et le triton

Paul transon, un gentil géant.

Neige d’avril : une floraison incomparable et parfumée en mai….

La floraison des rosiers

Rétrospective juillet : des floraisons à foison!

Le jardin sauvage