La bouture à l’étouffée
aster "Constance" bouturé au printemps 2014 |
branche de sureau sélectionnée |
Pour multiplier rapidement les plantes que j’aime, j’utilise
depuis deux ans, avec bonheur la technique du bouturage à l’étouffée. Elle
donne de très bons résultats car elle permet aux boutures de s’enraciner très
vite, en seulement quelques semaines. C’est beaucoup plus rapide qu’avec les
buis pour lesquels je dois attendre deux années pour les transplanter au
jardin. Les plants issus de boutures à l’étouffée peuvent être replantées au
bout de six mois seulement ou même moins.
Pour cela, je remplis des pots de terreau que je sature
d’eau. Je laisse la terre s’égoutter, puis j’y enfonce de petits bouts de tiges
qui ne doivent pas être trop tendres, sinon elles moisissent ; ni trop
dures, car sur les branches trop âgées
la reprise est plus difficile. Des branches ou tiges de l’année qui commencent
à se rigidifier et dont on supprime la partie terminale plus tendre, sont
idéales. C’est ce qu’on appelle pour les
arbres, les rosiers ou les arbustes du bois « aoûté ».
les boutures dans leurs pots coiffés du sac plastique |
J’ôte les feuilles à leur base sauf sur la
dernière pour laquelle je conserve un petit bout de feuillage. J’enfonce ces
tiges dépouillées dans le pot de terreau.
Certains font des pré-trous avec un crayon, moi je ne le fais pas et ça fonctionne quand même.
Enfin avec un sac congélation je recouvre entièrement mes futures plantes.
Je laisse mes pots avec mes boutures dans mon coin pépinière situé au nord, lumineux mais sans soleil direct. Privées d’air les boutures émettent rapidement leurs racines.
Deux ou trois semaines après on enlève les sacs… et le tour est joué…
Certains font des pré-trous avec un crayon, moi je ne le fais pas et ça fonctionne quand même.
Enfin avec un sac congélation je recouvre entièrement mes futures plantes.
Je laisse mes pots avec mes boutures dans mon coin pépinière situé au nord, lumineux mais sans soleil direct. Privées d’air les boutures émettent rapidement leurs racines.
Deux ou trois semaines après on enlève les sacs… et le tour est joué…
bouture d'une autre variété de sureau 3 semaines après, de nouvelles pousses sont apparues |
Même si c’est un peu tôt pour parler de réussite, de petites pousses sont apparues signe que pour l’instant cela fonctionne.
Il faut veiller à ce que les boutures ne moisissent pas
lorsqu’elles sont sous cette atmosphère confinée.
idem pour les boutures de sauges |
Je n’ai pas rencontré pour l’instant ce problème car ma pépinière doit être idéalement située, pas de soleil direct et pas d’humidité au pied ; je n’ai donc pas besoin d’aérer mes boutures.
C'est une bonne méthode pour le bouturage comme pour le semis.
RépondreSupprimerBonne soirée
Bonsoir
SupprimerTu la pratiques également pour les semis? Je n'aurais pas osé de peur de les voir dépérir avec la fonte des semis... Mais si ça fonctionne pourquoi pas?
Bonne soirée
De vraies réussites...essaie les rosiers , le bouturage est facile aussi...
RépondreSupprimerCes deux asters sont magnifiques...Bleu à coeur orange, peu courant, et ce petit mimi blanc au coeur rose... Je suis en train de tomber dans la collectionnite " aster "
Bonne fin de soirée
Bonsoir Jacqueline,
SupprimerJ'avais déjà bouturé des rosiers à une époque mais sans utiliser cette technique que je ne connaissais pas alors. Je crois que je vais m'y mettre de nouveau.
Tout comme toi j'adore les asters, Constance et Lady in Black sont plutôt grands : 1,5 m et 1 m environ. Dur de résister à ces belles couleurs ou à ces myriades de petites étoiles...
A bientôt
Je ne connaissais pas cette méthode mais vu la rapidité à laquelle la bouture prend, c'est très intéressant !
RépondreSupprimerBonsoir
SupprimerC'est tellement facile que maintenant j'étouffe toutes les plantes que je rencontre...
Bravo Bénédicte, c'est vraiment très intéressant. Je ne connaissais pas cette technique, je vais l'appliquer lorsque je serai
RépondreSupprimerplus experte, je vais d'ailleurs lire tes anciens articles et sincèrement merci d'aider les novices comme moi.
J'attendrai avec impatience tes nouveaux écrits, si joliment illustrés.
A bientôt
Je vais essayer cette méthode dès aujourd'hui avec mes asters horizontalis et cordifolius. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonsoir Isa,
SupprimerVu que nous sommes un peu tard dans la saison, je ne suis pas sure que ça fonctionne, sauf si tu as une serre. Sinon essaie au printemps.
Bonne soirée
Je pratique comme toi pour les rosiers et les phlox, sauf que je ne leur mets pas la capuche. L'enracinement prend donc plus de temps mais il y a besoin de moins de surveillance. C'est la technique de la jardinière paresseuse ! J'essayerais bien avec les asters. Quel plaisir de voir la nature se dupliquer sous nos doigts, je suis une fan du bouturage, bien plus que du semis !
RépondreSupprimerBises Béné, bonne semaine.
Si tu le trouves le bon endroit où stocker tes boutures, c'est franchement super facile. Je ne les surveille pas plus que ça. Je préfère également le bouturage au semis.
SupprimerBonne semaine à toi, chère Alix.
Coucou, ta technique va être testée au printemps prochain, je pense qu'il va y avoir un paquet de boutures prises ici ou là, ma serre va être bien remplie d'autant que je n'ai pas encore procédé aux semis d'hiver, va falloir que je me penche sur le sujet
RépondreSupprimerTon jardin est splendide et ta maison de toute beauté
Un bien joli endroit où il doit faire bon vivre
Excellente soirée
Merci pour ces conseils de bouturage, je vais tenter avec un petit arbuste bleu qui est en traine de se faire étouffer par un plus grand que lui...
RépondreSupprimerBonjour Marine,
Supprimerça marche vraiment très bien.
Bien mettre les boutures à l'ombre.
Peut être pour les arbustes attendre fin août que les tiges se soient renforcées.
Les sureaux que j'avais bouturés pour l'article ont tous pris ainsi que les sauges.
Tenez-moi au courant de vos essais.
J'ai testé cet été cette méthode avec des rameaux de rosiers. Ça fonctionne vraiment pas mal! J'ai tenté depuis la clematite (la montana tres facile) les buddleia (tres tres faciles) les sauges. J'utilise une bouteille en plastique, mais je trouve pratique le sac de congelation car tu peux mettre plus de rameaux! Je vais tenter merci!!!!!!!
RépondreSupprimerBonjour Bénédicte,
RépondreSupprimerJe suis sous le charme de votre jardin que je viens de découvrir (j'étais à la recherche de ce que c'était la bouture à l'étouffée).
Par hasard, l'aster, plante dont je suis folle, est le sujet bouturé.....
Maintenant que j'ai la leçon, je vais tenter l'expérience. Mais aurais-je la main verte ???
Depuis le début du mois, le chrysanthème compte aussi parmi mes favoris.... je vais essayer de la bouturer ainsi.
En flânant sur votre blog, j'ai vu qu'il y a encore plus de choses à découvrir, je reviendrai pour tout lire.
Merci
Mamina
ho que ça m’intéresse surtout pour les phlox que j'adore . pour les asters , j'en ai une 10 ene de sortes et peut étre + . je vais essayer de trouver un sureau black lace pour le bouturer car le miens est mort .
RépondreSupprimerBonsoir,
SupprimerJ'avais écrit cet article il y plus de deux ans. Pour cela j'avais bouturé pas mal de sureaux Black Lace. Ils ont tous pris! Du coup je me suis retrouvée avec une dizaine de petits sureaux. Un peu trop pour moi.
Bonne fin de weed-end.
It's impressive that you are getting ideas from this piece of writing as well as from our discussion made here.
RépondreSupprimerMerci d'avance pour cette technique. Je vais la tester rapidement. Fabienne
RépondreSupprimerBonsoir Fabienne, Vous me direz si ça fonctionne...
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