Le sacre du printemps

 


Cette année encore elles étaient fidèles au rendez-vous : les tulipes ont égayé le jardin d’avril à la mi-mai. Dans la cour ce fut une belle et longue fête. Le temps frais a permis aux floraisons de se maintenir pendant plus d'un mois. La pluie tant attendue est enfin venue stimuler la croissance printanière.



Ce jardin que j’entretiens en pointillé depuis deux ans et qui ne me voit plus que le week-end, la tête ailleurs, en coup de vent, c’est à peine si j’ai pu tailler mes rosiers cet hiver ; m’a offert des floraisons somptueuses.



Heureusement mes massifs paillés et désherbés patiemment depuis des années n'ont plus vraiment besoins de soins attentifs. Ils vivent leur vie et me donne une bonne leçon de lâcher prise. 
L'été passé en pleine sécheresse j'avais fait le choix de ne rien arroser. J'ai finalement perdu peu de plantes. Chaque printemps, la reprise de la végétation me fait oublier mes désespoirs estivaux. Il faut simplement supporter la vue du sec et du grillé, ce qui n'est pas si évident pour une jardinière.






Tulipes, jacinthes se mélangent aux jeunes pousses des vivaces, les couleurs des jeunes feuillages sont pimpantes et vives.




Le jeune malus a perdu sa tête qui a grillé cet été lorsque le thermomètre à dépassé les 40°C, cela m'a beaucoup contrarié. J'ai utilisé une des branches en dessous pour la remplacer, l'arbre est jeune, peut-être que dans quelques années cet accident ne sera plus visible. 


Le massif devant la pergola avait également beaucoup souffert. En bonne jardinière compulsive qui déteste voir la moindre parcelle de terre nue, j'ai planté des iris nains là où la véronique "Georgia blue" avait laissé quelques trous.


Le long de la route, le massif des promeneurs ne me demande qu'un désherbage et un paillage par an. Il est en fleurs de mars à octobre. Narcisses, jacinthes et tulipes l'animent jusqu'en mai. Les aulx et les iris prennent le relais ensuite et nous font patienter jusqu'aux rosiers. 
Massif sans chichi, fait de plantes résistantes car je ne l'arrose pas. Presque toutes sont issues de divisions ou de boutures.



Je n'en dirais pas tant de ce nouveau massif que le chiendent envahi régulièrement. L'idée était séduisante : habiller de vivaces et de bulbes le pied des cordons de pommiers. La réalisation est elle plus laborieuse, le désherbage est pour l'instant très important.


Les tulipes botaniques sont elles aussi charmantes et égaient le potager ou des massifs plus sauvages.



Narcisses et tulipes accompagnent les floraisons au verger.


Dans la partie sauvage le Prunus padus comme chaque année s'est couvert de fleurs pendant trois bonnes semaines, une splendeur, je ne m'en lasse pas.
Comme je rêve d'un sous bois fleuri au printemps, voila trois ans que je plante plusieurs centaines de bulbes de scilles d'Espaqne et le résultat commence à être visible et photographiable. L'an dernier, les chevreuils nous en ont déterré et mangé une partie. Nous n'avons pas de clôture car nous voulons vivre au contact du sauvage, il faut accepter aussi ses désagréments. 


Pour leur tenir compagnie, les hellébores qui fanent en beauté.


Après des années où les gels tardifs l'avaient défiguré l'akebia peut enfin fleurir tranquillement.


Dans la prairie, pas de spectaculaire ni d'exotique le printemps est à l'image de ces pâquerettes, simple et charmant.



Commentaires

  1. Le printemps a été très beau et coloré chez toi. Ton jardin se débrouille très bien avec le peu d'interventions que tu as eu le temps d'effectuer. A bientôt. Béné

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