Sécheresses... quel bilan? (2/3)


Voici la suite de mes réflexions et observations sur les dernières années de sécheresse au jardin. https://jardindesmilletemps.blogspot.com/2020/01/secheresses-quel-bilan-12.html
Si les arbres et les arbustes grâce à leurs racines profondes, ont su résister en grande majorité ; les vivaces ont été en revanche les principales victimes, car elles ont un système racinaire bien moins puissant.

Devant la taille gigantesque de mon article, j'ai décidé finalement de le séparer en deux car malgré mes efforts pour rendre sa lecture agréable, il restait bien trop long.

Je vais ici présenter les vivaces à exposition soleil qui ont su tirer leur épingle du jeu  :

népéta "down to dust"

En premier lieu je citerais les népéta : avec le très classique « six giant hill ». J’en étais presque fatiguée de le voir mais il se montre tellement brave que je vais le diviser et le planter encore. Le népéta « Down to dust » à floraison vieux rose, surprenant car lent à démarrer au printemps et très (voire trop) généreux par la suite. Je possède également un népéta à port érigé bleu (népéta yunnanensis « blue dragon ») qui a été splendide et florifère pour la première fois cette année, profitant sans doute de l’apport de lumière suite à l’abattage des trembles.

J’en ai ajouté d’autres cet automne, principalement à port érigé, et je vais continuer à le faire car ces plantes supportent le froid, l’humidité et la sécheresse.

Népéta "Six giant hill"


Dans les floraisons d’automne, les asters novae anglicae ont été superbes. Ils semblent bien moins sensibles à l’oïdium que les autres espèces. Sans arrosage, les feuilles du bas se sont desséchées mais ils ont fleuri généreusement malgré tout. Ils ont tout pour plaire car ce sont des enfants sages qui n’envahissent pas les massifs, le pied se contente de grossir, sans émettre de drageons en tout sens. Ils sont généralement de grande taille mais pas tous. Un de mes favoris est « Purple dome » un aster novae anglicae presque nain, formant une boule violette foncée.

Aster "Constance"

Mention très bien également à l’aster frikartii « Monch ». Il a mis un peu de temps à s’installer et est maintenant superbe. C’est le tout premier à fleurir dès juillet.
Assez proche des asters, les kaliméris sont également tolérants au sec, cependant leur côté très conquérant est à prendre en compte à la plantation.

J’ai longtemps essayé de planter des agastaches et j’ai perdu beaucoup de cultivars sauf « Fleur » et « Kudos ambrosia » qui fleurissent une bonne partie de l’été.

Agastache "Fleur"


Il y a quelques années les echinacea m’avaient quelques peu déçues lors des premières sécheresses mais finalement, j’ai révisé mon jugement car elles tiennent toujours.



Que ferais-je sans les sédum ? Plante hyper facile à bouturer, j’en ai presque une vingtaine de différents, des grands, des petits, des bleus, des jaunes, des rouges, des roses, des noirs… Je les adore et ils me le rendent bien. Idem pour les joubarbes.




L’origanum « Ken beauty » ressemble à un bijou mais c’est une plante très rustique et très résistante à la sécheresse, vu que c’est un origan décoratif. Il marcotte au bout de quelques années et je l’ai donc planté dans plusieurs endroits du jardin. Cet automne je lui ai trouvé un copain : « Amethys falls ».
Je possède également en de multiples exemplaires, une variété d’origan à feuillage jaune, disséminé dans le massif hyper sec des abeilles. Il est très décoratif et bien résistant au sec même si j’ai eu quelques craintes pendant l’été 2018. Il possède un port tapissant, est de plus délicieux en cuisine et parfume avec bonheur nos pizzas faites maison.

L'origan doré forme de jolis coussins

Toujours dans la catégorie des aromatiques, Helicrysum italicum est une de mes favorites pour sa merveilleuse odeur de curry. Pour qu’elle reste dense, je la taille raz au printemps, cela me prive de sa floraison mais pas de son parfum puisque ce sont les tiges qui sont odorantes. Je la pensais sensible au froid mais voilà bien quatre ou cinq hivers qu’elle passe faisant fi du gel ou de la neige. Elle est plantée dans un massif surélevé, ce qui explique peut être sa résistance.
Ses voisines sont des sarriettes vivaces, au parfum un peu poivré, fleurissant en plein été et dont les abeilles raffolent.

Le feuillage gris et la floraison jaune de l'helicrysum italicum, les vivaces de premier plans sont des verveines de Buenos Aires


Les feuillages gris bleutés sont souvent un signe indicateur de la tolérance au sec et la santoline et l’helianthemum rose « Miss Moul » le sont effectivement. La difficulté réside plus dans le fait de contenir ces deux plantes qu’il faut tailler pour éviter qu’elles ne se creusent. Les helianthemum ne sont pas des vivaces au sens botanique mais plutôt des sous arbrisseaux.

En deux ou trois ans le petit godet d'hélianthemum a pris beaucoup d'ampleur


J’ai assez peu de graminées au jardin, mais j’ai fait une exception pour la stipa tenifolia si graphique et sobre.

L’ euphorbe « Martinii » est particulièrement intéressante pour la beauté de son feuillage strié de jaune, pouvant prendre des teintes rougeâtres avec le froid hivernal. Sa floraison est très belle et elle supporte le sec sans problème. Pensez à prendre des gants si vous la taillez, son latex est allergisant. J’ai également en sous-bois, l’euphorbe pourpre, qui se ressème spontanément.

Le jolie floraison rouge framboise correspond à un seul pied de knautia

J’ai beaucoup d’affection pour les knautia macedonica, car ils fleurissent une bonne partie de l’été et font le bonheur de nos abeilles. Cette automne j’ai planté une version panachée dont la floraison sera plus rose, j’attends de voir si elle est aussi résistante que le type.

J’ai longtemps hésité à faire entrer les gauras au jardin. Je ne les aimais pas. Mais ils fleurissent en plein été, saison creuse, au niveau des floraisons et le cultivar « Rosy Jane » me plaît beaucoup avec son liseré rose.

Gaura et rose, finalement un joli duo


Les sauges sont également incontournables. Que ce soit les nemorosa comme « Caradona », ou  « Améthist », qui chez moi, ont hélas du mal à remonter. Je pense que je coupe les fleurs trop tard mais les abeilles et les bourdons les adorent et j’attends que la floraison soit complètement terminée.
Il y a également les indispensables sauges microphylla comme « Violette de Loire ». J’en ai également des roses pales, des jaunes doux, des bleus et des couleur corail que je bouture régulièrement par peur de les perdre lors d’un hiver trop froid. Pour l’instant tout le monde tient bon.


"Caradona" dans le soleil couchant

J’ai aussi un gros coup de cœur pour la salvia bethellii, à la floraison automnale, mastodonte aux pousses de presque deux mètres de haut. J’ai cependant des doutes sur sa rusticité et j’enterre son pied chaque automne sous un tas de BRF (Bois Raméal Fragmenté).

Salvia bethelii en septembre

Très résistantes, les jolies agapanthes passent l’été sans montrer de signes de soif. Celle que j’ai gardée en pot est rentrée dans la serre l’hiver, les autres plantées dans les massifs sont recouvertes de BRF. Voilà trois ans que je les aie ramenées de Bretagne et celle qui est en pots fleuri chaque année par contre les deux autres plantées en pleine terre fleurissent de moins en moins...

Les agapanthes en pot sous la chaleur estivale

Les alchillées millefolium tout comme les alchillées mollis sont également des plantes plutôt sobres. Si les alchillées mollis sont là sans faillir depuis dix ans, je trouve les millefolium un peu capricieuses, pouvant être opulentes une année et malingres l’année suivante. Certaines variétés peuvent fleurir sans arrêt. J’aime beaucoup l’alchillée «Moon shine» pour son feuillage élégant bleuté même si sa floraison est un peu trop jaune à mon goût.

Achillea mollis

Achillea millefollium

Un de mes couvre sol favori est la très jolie veronica umbrosia « Georgia blue ». Franchement celle-là je l’ai acheté uniquement parce que le pépiniériste qui me l’a vendue m’avait dit qu’elle était « très bien ». Je me souviens avoir regardé ces godets d’un air dubitatif. Je n’ai jamais regretté de lui avoir fait confiance. Le feuillage persistant vire au pourpre l’hiver et également par temps sec, la floraison bleue précoce, au mois de mars, est prolifique. Elle marcotte un peu partout, rempli les vides mais peut être facilement contenue.

Le feuillage roux de la véronique umbrosia "Georgia Blue"

Plan large sur la floraison de la véronique umbrosia "Georgia Blue"


Les pivoines sont également très robustes. Je les adore. Il y a une douzaine d’année j’ai découvert les arbustives et je suis complètement folle de leur floraison pourtant éphémère. J’ai aussi commencé à planter des Itoh et des hybrides… Aïe difficile pour moi de m’arrêter.

"Duchesse de Morny" une superbe pivoine arbustive


Les pavots orientalis avec leurs racines profonds passent les chaleurs sans encombre. Il arrive souvent que leurs feuillages disparaissent mais ils ressortent à l’automne ou au printemps suivant.

"Princesse Louise" un beau pavot orientalis


Passe-partout mais bourrés de qualités, les geranium macrorizum sont des gros costauds. J’avais plantés quelques godets dans le bois au pieds des viornes lantanes et ils se sont bien étandus. J’en ai arraché et transplanté au soleil pour faire une bordure. Ce sont les abeilles qui vont se régaler.
« Elke » et « Summerskies » sont deux autres géranium à floraison printanière très résistants, présents au jardin depuis bientôt dix ans.

La floraison du géranium macrorizum devant un houx panaché


Si je continue de passer en revue les fleurs que l’on trouvait autrefois dans les jardins de grands-mères, les roses trémières (alcea rosea), les fausses valérianes (centranthus ruber) et les coquelourdes (lichnis coronaria) sont des fleurs solides que j’aime bien. Sans doute un peu surannées, très résistantes, un peu voyageuses et espiègles, elles méritent d’être réhabilitées.

Les panicules vaporeuses des fausses valérianes


Le floraison pleine de peps des coquelourdes

Le bleuet vivace : centauré montana

Les chardons bleus (echinops ritro) sont également précieux car beaux, résistant et mellifères.
Un peu plus sauvages, primevères et violettes colonisent également ma « pelouse » et égaient le printemps. Elles étaient là avant nous et reviennent chaque année.

Le bleu azur de l'échinop ritro


Il ne faut pas oublier les bulbes qui ne souffrent pas de la sécheresse car c’est leur période de repos. Tulipes, aulx, crocus, narcisses, muscaris enchantent le printemps et reviennent chaque années plus nombreux dans nos jardins.


Les clématites malgré leur aspect fragile, résistent également lorsqu'elles sont bien installées.

L’excellentissime "Princesse Diana"


Voila pour celles qui sont plantées en plein soleil, je vous parlerai prochainement des vivaces d'ombre et également de mes déceptions.

A bientôt.

Sauge "Caradona" au fonds, "Amethyst" au milieu et devant népéta érigé "Blue Dragon"

Commentaires

  1. Au travers de ton article, je reconnais quelques plantes qui sont déjà chez moi, et j'en découvre d'autres qui me plaisent drôlement (helianthemum, sauge Bethellii, clématite Princesse Diana) et je me disais justement que je manquais de pivoines! Mais là, il faudrait que je sois raisonnable et que j'attende l'automne pour les planter. Quoique....
    Bon dimanche, bisous, Véro.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Véro,
      Ahhh moi les pivoines... C'est une longue histoire qui a commencé bien avant les roses dans le jardin de ma grand-mère. J'en ai bien une dizaine de variétés dans le jardin à présent.
      Bonne semaine à toi
      Bises
      Bénédicte

      Supprimer
  2. Coucou ,
    Moi aussi , je me retrouve un peu dans mon jardin avec toutes ses plantes ... sauf peut etre avec l'Heliamthemum dont j'ai du mal à le faire grandir ( je l'ai déjà déplacé 2 fois :( )
    Je tenterai bien l'Echinop , et l'Achillea Mollis que l'on voit régulièrement dans les blogs ...
    Bon dimanche et super article en tout cas ..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Coco,
      J'ai plusieurs hélianthemum au jardin. Celui qui s'étale beaucoup, il a quintuplé de volume en trois ans, c'est le rose à feuillage gris. Les autres, à feuillage vert foncé peinent beaucoup plus.
      L'échinop ritro est vraiment beau avec sa couleur bleu azur. Il fait le show à une période où il n'y a pas grande floraison à voir et les abeilles en raffolent.
      Merci pour tes compliments, je me suis donné beaucoup de mal pour écrire cet article, je suis ravie que tu l'apprécies.
      Bonne semaine
      Bénédicte

      Supprimer
  3. coucou Bénédicte,
    Cette ballade dans ton jardin était fort plaisante, que de beautés dans celui-ci, chaque fois je suis admirative de tant de diversité
    Comme toi j'aime beaucoup les nepetas, les sauges, les adorables salvia et tant d'autres
    Bientôt la journée des plantes à Blandy les tours, je vais regarder pour acheter quelques vivaces indispensables dont celles citées ci-dessus
    J'ai un origan Kent Beauty mais contrairement à toi je n'arrive pas à le conserver, j'ai testé en pot et cette année je vais en installer un pied en pleine terre, on devrait toujours mélanger les aromatiques et les vivaces, les deux s'accordent merveilleusement ensemble pour faire de bien agréables tableaux végétals
    Passe un très bon dimanche
    des bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Chris,
      Au jardin, l'origanum ken beauty est planté en pleine terre et il a bien grossi en 5 années. Il a besoin de soleil et il est dans une terre pas trop collante, un peu légère. Certaines marcottes que j'ai installées ailleurs sont elles dans une terre plutôt lourde et grandissent bien, ça a l'air de lui convenir également.
      Franchement je pense qu'il se portera mieux en pleine terre.
      Bonne semaine
      Bénédicte

      Supprimer
  4. Un beau deuxième tome du bilan, bien intéressant. Nous avons un certain nombre de plantes en commun et qui chez moi aussi se sont bien comportées, ce qui incite à croire, nos conditions de culture étant différentes, qu'elles peuvent être largement employées. Les népétas que j'ai sont plutôt des petits modèles, et les blancs ont été particulièrement performant. J'avais le 'Blue Dragon', perdu avant la canicule mais c'est surtout dû à un emplacement compliqué. Tu me donnes envie de réessayer. Les asters ont séché les feuilles du bas des tiges mais assez bien fleuris, assez seulement car pour certains les fleurs ont duré moins longtemps que d'habitude. Lychnis, échinacées, valérianes, knautias, échinops, et sauges au top. Stipes et panic super, la,plupart des géraniums et érodiums ont bien tenu. Depuis trois ans par contre, je ne sais pas pourquoi je n'arrive plus à garder mes thyms. J'ai refait une plantation cet automne, pour le moment ça va, et le petit origan doré que l'on m'a donné va bien. Mon grand pavot 'Manhattan' est réapparu, il a passé les trois quarts de l'an dernier aux abonnés absents, je le pensais cuit. Je suis complètement fan de la petite véronique. Je pense planter des sauges officinales purpurea et des santolines 'Edward Bowles' à fleurs blanches. J'ai du déplacer mon alchémille mollis qui avait trop chaud, elle est en train de ressortir. J'ai eu ans un troc en fin d'année dernière une petite agapanthe, je ne sais pas laquelle ni si elle est gélive. Dans le doute j'ai fabriqué une cloche grillagée que j'ai remplie de paille. Maintenant, j'attends de voir si toutes ces plantes qui ont fait face, reviennent en forme cette année. Merci pour ce récapitulatif instructif, et les magnifiques clichés de ton beau jardin. Bonne semaine. Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Florence,
      Merci pour tes observations, si ce qui résiste chez moi résiste également chez toi c'est que ces plantes là sont effectivement des costauds. Je plante mes thyms en situation un peu surélevée et ils poussent plutôt bien. J'en ai tout de même 2 qui ont disparus. J'ai une sauge officinale depuis 6 ou 7 ans au même endroit qui supporte bien le gel. Au départ je la bouturais au cas ou, mais comme au bout d'un moment je ne savais plus que faire des boutures et que le pied de sauge était toujours là, j'ai arrêté.
      Je rêve de retrouver le pavot "Manhattan" que j'avais dans mon jardin précédent, il n'avait pas fait partie du déménagement et il ne se vend presque plus en pépinière. Dommage car j'adore sa couleur.
      Bonne semaine
      Bises

      Supprimer
  5. De nouveau un très bel article agrémenté de bien jolies photos ! Les sauges, comme les agastaches, me font bien envie mais dans ma terre collante, pourtant améliorée, la réussite n'est pas au rendez vous. J'hésite du coup à planter des clématites.
    Les valérianes, les euphorbes characias, les sedum (spectabile), les géraniums vivaces, les origans et les asters sont des valeurs sûres ici. Grâce au climat doux (côte vendéenne je rappelle), agapanthe, lavande et helicrysum prospèrent sans s'en occuper. Le muflier, une annuelle que j'aime beaucoup, devient vivace dans le jardin, tout comme les roses trémières.
    Encore merci pour cet article qui me servira de référence pour mes emplettes :)
    Suzie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Suzie,
      Hey une compatriote! ça fait plaisir! Je suis issue du Haut Bocage...
      Le climat est bien plus doux en Vendée effectivement, les premières années lorsque je suis arrivée ici près d'Orléans j'ai trouvé qu'il faisait très froid.
      Ici l'humidité hivernale et la terre lourde ne conviennent pas trop aux lavandes, à moins que ce soit moi qui ne sache pas trop y faire. J'ai quelques pieds qui survivent mais ils sont miteux. Je leur préfère les nepeta tellement plus facile à vivre.
      Je n'en ai pas parlé dans mon article précédent car juste plantées mais les myrtes (myrtus communis et tarentina) vaudraient le coup d'être essayées également.
      Bonne semaine
      Bises
      Bénédicte

      Supprimer
  6. J'aime beaucoup cette série de bilans par rapport à la sécheresse. Mon jardin étant touché de plein fouet chaque été, tes articles m'inspirent beaucoup. Je vais m'inspirer de tes ressentis pour mes prochains achats de vivaces car gros marre de planter et voir mourir les vivaces qui ne sont pas suffisamment costaudes pour faire face. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Lulu,
      Tout comme toi je déteste perdre mes plantes ou devoir dépenser une énergie folle pour maintenir des plantes en vie.
      Surtout que chez toi la terre doit plutôt être pauvre et sableuses car tu es en Sologne.
      Bonne réflexion sur tes futurs achats!
      Bises à toi et à tes petites puces qui doivent bien grandir.
      Bénédicte

      Supprimer
  7. Salut Béné,
    à propos des agapanthes, le jardinier anglais Monty Don dit qu'elles ont besoin d'être bien serrées, à l'étroit, et c'est peut-être pour ça que celles de ta jardinière fleurissent mieux. A vérifier....
    Bises
    Cordula

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Cordula,
      J'avais lu également quelque chose comme ça, qu'elles avaient besoins d'être à l'étroit... Je n'ai justement pas rempotée celle que j'ai laissée en container. Et ça semble se vérifier.
      Pourtant certaines agapanthes en pleine terre sont sompteuses et très florifères. Ma mère à acheté une maison avec un jardin déjà planté et il y a plein de superbes agapanthes en pleine terre. Ce jardin est situé à 2km à vol d'oiseau du mien...
      Il doit y avoir autre chose...
      Bonne soirée
      Bises
      Bénédicte

      Supprimer
  8. Bravo pour ce bilan bien documenté : comme j'ai un retard fou dans la lecture des blogs amis, je n'ai pas réagi à ton premier article sur les arbustes chameau et c'est plutôt là que j'aurais du me manifester car en ce qui concerne les vivaces, je suis en train de lâcher l'affaire pour les remplacer par des arbustes de préférence persistants au feuillage coloré ....néanmoins j'adresse une mention spéciale "résistance "aux heuchères notamment les caramels et de manière assez bizarre, les hellebores une fois défleuris me font un beau couvre sol sans que leurs feuilles grillent mais il faut dire qu'une grande partie des massifs est ombré par le grand acacia et que le jardin est au nord donc à l'abri du soleil brulant . Donc à l'article précédent j'ajoute à ta liste les choisyas (tous ou presque : celui qui traine un peu des pieds c'est aztec gold) mais le ternata de base est super et tu peux même en mettre en sous bois ... les philadephus, les osmanthes et les abelia grandiflora résistent également très bien ...je ne fais la liste des plantes plutot de type méditerranéen car si elles resistent bien à la secheresse, elles resistent mal à l'humidité ...peut être néanmoins pourrais tu mettre dans la liste des résistantes à tout les perovskia ? je plaide quant à moi pour les paillis minéraux : je sais que je n'emporte pas l'unanimité car on me fait remarquer que c'est une gestion un peu difficile : l'herbe finissant pas envahier le gravier ... j'ai résolu quant à moi le problème en rechargeant chaque printemps les massifs comme je le ferais finalement avec du brf ... c'est un peu fastidieux mais en ce qui me concerne réellement efficace et dans le jardin de pierres et la rivière seche je n'arrose pas ...petit rappel : je suis en argolicalcaire mais sans profondeur et sur les affleurements calcaires qui emmagasinent la chaleur donc les plantes ont intérêt à être des costaudes ... belle semaine

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

articles les plus consultés

La fin d’une espèce invasive : les ailantes

La bouture à l’étouffée

la salamandre et le triton

La technique de l’arcure.

Les championnes du régime sans eau

Neige d’avril : une floraison incomparable et parfumée en mai….

Paul transon, un gentil géant.

La floraison des rosiers

Rétrospective juillet : des floraisons à foison!

Le jardin sauvage